Sur un sujet aussi sensible, symbolique et politiquement incorrect que la fourrure, les annonceurs se doivent de rester vigilants. Cap Sirius est interrogé par le magazine Stratégies.
Article paru sur le site de Stratégies le 6 décembre 2018
La fourrure, un sujet coton pour les marques. Que ce soit par conviction, par stratégie ou sous la pression des détracteurs, certaines vont jusqu’à… en sortir totalement. « La tendance depuis cinq ans est qu’elles renoncent à utiliser de la fourrure car elles prennent en compte le bien-être animal », observe Françoise Sance, directrice conseil associée de Cap Sirius, agence spécialisée en gestion de crise. Un mouvement porté par des précurseurs, comme la créatrice Stella McCartney. Dans la même lignée, près d’un millier de marques ou enseignes au niveau mondial sont aujourd'hui répertoriées dans le programme « Fur Free Retailer », dédié à l'information du public.
Une Fashion Week sans fourrure
Avec des consommateurs de plus en plus avisés, et face à la pression des « antis », le mouvement semble avoir de l’avenir. À Londres, « la Fashion Week de septembre 2018 a été déclarée sans fourrure », poursuit la spécialiste. Toutefois, certaines marques continuent à communiquer sur le sujet. « Le marché du luxe est mondial et la question ne suscite pas la même émotion partout », relève Françoise Sance. Ce pari, pour celles qui font ce choix, nécessite une préparation solide. « Cela devient de plus en plus compliqué de communiquer de façon proactive », remarque Emmanuelle Ferrari, directrice conseil associée de Cap Sirius. « Aujourd’hui, très peu prennent la parole pour défendre leur position, sans être sollicitées. Les marques ne vont pas s’exposer d’elles-mêmes là-dessus », indique Françoise Sance. Ont-elles raison ?
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